Résumé
Il y a tellement de façons de vieillir !
Vieillir peut faire peur : les pertes de toutes sortes à affronter, les défaillances et les êtres chers qui disparaissent. Pourtant, il y a des personnes qui donnent envie de vieillir. Elles n’ont pas été épargnées par l’existence, mais, pour elles, vieillir, c’est continuer l’aventure de la vie. Elles semblent conserver sous forme de richesses intérieures les richesses extérieures qu’elles ont perdues, et même découvrir de nouvelles libertés. À la limite, sauraient-elles tout perdre sans se perdre ? Et si vieillir était pour elles l’occasion d’apprendre à mieux s’aimer et à mieux aimer ?
L’auteur a une longue expérience des psychanalyses et des psychothérapies de personnes âgées, qu’elle a transmise à travers des supervisions et des séminaires. Elle a attendu d’avoir elle-même pris de l’âge pour pouvoir parler en connaissance de cause afin de mettre en valeur les richesses de la vieillesse et lui redonner sa noblesse.
Caractéristiques
Sommaire
Prologue
I. Reconstruire son histoire interne
II. Une seconde d'éternité
III. Le travail de la mémoire
IV. Les âges de la vie
V. L'angoisse de mort
VI. Que cache l'appauvrissement du grand âge ?
VII. Tout perdre sans se perdre
VIII. La richesse du grand âge
IX. « La porte étroite »
X. Psychothérapie psychanalytique et personnes âgées
XI. Psychanalyse et personnes âgées
XII. Être psychanalyste et vieillir
XIII. Les grands-parents et la différence des générations
XIV. La note bleue et la découverte d'aimer
Bibliographie
Index des auteurs
Autour de l'auteur
Danielle Quinodoz est psychanalyste à Genève en pratique privée, membre formateur de la Société Suisse de Psychanalyse et de l’Association Psychanalytique Internationale fondée par Freud. Elle a été consultante auprès des Institutions Universitaires de Psychiatrie et de Gériatrie de Genève. Elle a publié aux Puf Le vertige entre angoisse et plaisir (1994) et Des mots qui touchent. Une psychanalyste apprend à parler (2002). Elle a collaboré à l’ouvrage Psychiatrie du sujet âgé (Flammarion, 1999). D. Quinodoz a reçu à Rome le Prix Sacerdoti en 1989 et à Paris le Prix Psychologie en 1995.