Résumé
Pour comprendre ce qu'est la langue de l'impérialisme, l'auteur soutient qu'il faut construire une philosophie marxiste du langage qui n'existe pas. Cette construction passe par une critique des philosophies du langage de Chomsky et de Habermas, ainsi que par un examen des bribes de la tradition marxiste en matière de langage. L'auteur présente quelques propositions sur ce qu'est le langage pour un marxiste : un phénomène social, matériel, historique et politique.
Caractéristiques
Sommaire
I -- "Chirac est un ver" : un soleil pas si brillant -- une conception du langage -- l'anglais, langue de l'impérialisme -- le concept de langage dont nous avons besoin
II -- Critique de la linguistique : "la linguistique a fait beaucoup de mal" -- la conception du langage chez Chomsky -- les quatre caractéristiques néfastes de la philosophie chomskyenne du langage -- une philosophie spontanée de savant
III -- Critique de la philosophie du langage : penser avec Habermas -- penser contre Habermas -- la conjoncture Habermas -- la philosophie du langage et l'idéologie dominante
IV -- La tradition marxiste : deux marxistes nous entretiennent de philosophie du langage -- les pères fondateurs, Marx et Engels -- Lénine
V -- Continuations : Volochinov -- Deleuze et Guattari et le marxisme
VI -- Propositions I : six thèses -- le langage est une forme de praxis -- première thèse positive, le langage est un phénomène historique -- seconde thèse positive, le langage est un phénomène social
VII -- Propositions II : troisième thèse positive, le langage est un phénomène matériel -- quatrième thèse positive, le langage est un phénomène politique -- thèse finale, la fonction du langage est la production de sujets
Conclusion : Petits lexiques contrastés de philosophie du langage : petit lexique de philosophie marxiste du langage -- bref lexique de philosophie du langage néo-libérale
Autour de l'auteur
Jean-Jacques LECERCLE, angliciste et philosophe du langage, est professeur à l'Université de Paris X - Nanterre