Résumé
Dans le moment de "justification juridique" des camps de concentration, Carl Schmitt a joué un rôle important. En faisant jouer la notion de l'ennemi substantiel, le Juif, l'ennemi de race et de sang il a entrepris de justifier les lois de discrimination raciale de Nuremberg qui mettent en place la séparartion. Mais cette "justification" prépare implicitement l'étape suivante : la sortie des Juifs hors du droit, hors de l'humain même. Carl Schmitt fut ainsi l'idéologue des pires lois racistes du régime d'Hitler. Cet ouvrage entend le prouver et prouver également que toute sa pensée n'en n'est pas indemne.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction : Les idées meurtrières
Première partie : L'ennemi substantiel et la législation nazie
1 -- La législation raciale ou la protection du sang allemand du citoyen allemand 2 -- L'ennemi substantiel 3 -- De la pensée juridique nazie au Nomos de la terre Conclusion
Deuxième partie : Le justification des lois de Nuremberg du 15 septembre 1935
Deux textes de Carl Schmitt traduits de l'allemend par Denis Trierweiler : La Constitution de la liberté (1e octobre 1935) -- La législation national-socialiste et la réserve de l'ordre public dans le droit international privé (28 novembre 1935)
Epilogue : Que faire de Schmitt aujourd'hui ?
Autour de l'auteur
Yves Charles ZARKA est directeur de recherche au CNRS. Il dirige aux Puf la revue Cités et les collections Intervention philosophique - Débats philosophiques - Fondements de la politique