
Résumé
« La qualité est une de ces abstractions dont la philosophie a la charge. Comme la réalité, l’esprit ou le bien, elle est difficile à définir. On pourrait dire d’elle ce que saint Augustin disait du temps : si personne ne me demande ce qu’est la qualité, je le sais ; si je cherche à l’expliquer à quelqu’un, je ne le sais plus. Car la qualité, comme le temps, fait partie de ces notions fondamentales qui structurent notre rapport au monde. Elles sont les socles sur lesquels s’édifient nos univers mentaux. Elles sont des évidences que la vie ordinaire s’épargne d’interroger, mais sans lesquelles pourtant cette vie ne serait pas possible, ni n’aurait de sens. »
En 2 parties, 12 chapitres et 114 paragraphes, le philosophe montre comment une notion devenue centrale peut se faire l’instrument de notre asservissement au techno-capitalisme mondial tout autant que l’outil précieux de notre résistance au toxique et un mot d’ordre pour vivre mieux.
Caractéristiques
Sommaire
Préambule
Introduction
Première partie. Le sursaut qualitatif
Chapitre 1. Une nouvelle figure du Bien ?
Chapitre 2. Les jardins des qualités humaines
Chapitre 3. Une histoire matérielle de la qualité
Chapitre 4. Les enjeux du qualitarisme
Chapitre 5 - Et la quantité ?
Chapitre 6. Les risques de la qualité
Deuxième partie. Terrains du qualitarisme
Chapitre 7 – Les qualités abîmées de la terre
Chapitre 8 – La production dans le piège de la quantité
Chapitre 9. Qualités et défauts de l’argent
Chapitre 10 – Nécessités et dérives du contrôle qualité
Chapitre 11 – Les travailleurs qualifiés
Chapitre 12. La qualité du pouvoir
Conclusion