
Résumé
Ce que nous nommons la croissance aujourd’hui est en fait une excroissance, une prolifération qui détruit l’organisme social. D’une vitalité inexplicable et mortelle, ses excès métastasent et prolifèrent à l’infini. Arrivée à un certain stade, la production devient destructrice : le capitalisme a depuis longtemps dépassé ce point critique. Ses pouvoirs destructeurs produisent non seulement des catastrophes écologiques ou sociales, mais aussi des catastrophes mentales. Les effets dévastateurs du capitalisme suggèrent l’influence d’une pulsion de mort. Penser le capitalisme aujourd’hui ne peut se faire sans l’acceptation de cette pulsion.
Caractéristiques
Sommaire
Capitalisme et pulsion de mort
Pourquoi aucune révolution n’est possible aujourd’hui
L’exploitation totale de l’homme
Dans le panoptique numérique
Seul ce qui est mort est transparent
Dataïsme et nihilisme
Un vide douloureux
L’homme qui saute
D’où viennent les réfugiés ?
Là où habitent les types sauvages
Qui est réfugié ?
La beauté est dans l’étranger
Tout presse
L’éros vainc la dépression
Un entretien avec Ronald Düker et Wolfram Eilenberger
Le capitalisme n’aime pas le silence
Entretien avec Thomas Ostermeier et Florian Borchmeyer
Référence des textes
Autour de l'auteur
Figure majeure de la scène philosophique internationale, Byung-chul Han est l’auteur d’une vingtaine d’essais, traduits dans le monde entier, dont notamment aux Puf La Société de transparence (2017), Amusez-vous bien ! (2019) et L’Expulsion de l’autre (2020). Il enseigne à l’université des arts (UdK) de Berlin.