Résumé
« Survivre à quelqu’un » : tel est le sens le plus ancien du mot « survivre ». Il s’oppose moins à la mort qu’il n’en dit la proximité, le décès d’un proche étant la seule expérience de la mort que nous puissions vivre au présent. La survie psychique évoque un appareil de l’âme atteint dans ses possibilités créatrices, qui ne fonctionne plus qu’au minimum de ses capacités productives. Mais à l’heure des canots de sauvetage en Méditerranée, quand l’auto-conservation règne en seul maître, survivre perd tout sens métaphorique.
Quand « toutes les valeurs de la culture s’inclinent devant la survie » (Imre Kertész) car la terreur ne permet rien d’autre, d’où peut surgir l’espoir, celui de l’histoire et de sa trans-formation de la catastrophe en expérience ? Avec la désillusion, le travail de la cure peut-il être un travail de culture ? Comment passer de la survie à la vie ?
Caractéristiques
Sommaire
Présentation................................... 9
La vie après…, Françoise Coblence ................. 11
Malaise dans la nature, Jacques André .............. 17
Survivre au meurtre. Clinique de l'exilé contemporain, Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky ........... 31
Survivre à la destructivité, Nicole Minazio.......... 53
Chambre avec vue, Manuella De Luca ............. 75
Survivre à l'amour fou, Vincent Estellon............ 95
Ethno-phénoménologie de la survie, ce salaire minimal d'une sinistre plaisanterie…, Véronique Nahoum-Grappe.............................. 119
Les auteurs .................................... 135
Autour de l'auteur
Les auteurs : Jacques André, Françoise Coblence, Vincent Estellon, Manuella De Luca, Nicole Minazio, Véronique Nahoum-Grappe, Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky.