Résumé
La Critique de la raison pure cherche-t-elle à fonder la métaphysique ou à asseoir la science ? Cette question trouve sa source dans la différence, jusqu’ici inexpliquée ou simplement niée, entre les deux éditions de la Critique. Ces deux versions, en se radicalisant après Kant, vont déboucher l’une sur l’idéalisme et l’autre sur le positivisme.
Par-delà la résolution de la vieille énigme qui concerne la différence entre les deux éditions de la Critique, il s’agit d’expliquer comment le kantisme a marqué le destin de la philosophie contemporaine, dans ses divisions et ses renoncements, mais avant tout dans ses racines les plus profondes.
Caractéristiques
Autour de l'auteur
Michel Meyer enseigne la philosophie et la rhétorique à l’Université libre de Bruxelles. Il dirige la Revue internationale de philosophie et est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Le philosophe et les passions (2007) et La petite métaphysique de la différence (2008), ainsi que, récemment, Principia Moralia (2013). Son nom est surtout associé à une nouvelle philosophie, la problématologie, dont cet ouvrage est le livre fondateur et dont le maître-ouvrage est Questionnement et historicité (2000), où le questionnement est enfin dirigé sur lui-même.