Rachel Rosenblum au mémorial de la Shoah | Presses universitaires de France  

Rachel Rosenblum au mémorial de la Shoah

Rachel Rosenblum au mémorial de la Shoah

19 janvier 2020

Dimanche 19 janvier 2020

à partir de 14h30

 

A l’occasion de la parution de Mourir d’écrire ? Shoah, traumas extrêmes et psychanalyse des survivants, de Rachel Rosenblum aux Puf.

 

 

14 h 30 : Quand la Shoah entre en analyse

 

La Shoah a représenté un défi lancé à l’analyse, défi lancé par ceux que l’on a appelés les « survivants ». Un tel défi était pourtant différent lorsqu’il s’agissait de la première génération de ces survivants, génération qui comportait à la fois ceux qui étaient revenus des camps, et ceux que l’on a appelés les « orphelins de la Shoah », et lorsqu’il s’est agi des générations suivantes, celles de ceux qui avaient reçu « le traumatisme en héritage ». Comment, dans divers pays, et en particulier en France, la psychanalyse a-t-elle su s’adapter pour faire face à de tels défis ?

En présence de Rachel RosenblumFrançoise Coblence, psychanalyste, directrice de la Revue française de psychanalyse, Paul Denis, psychiatre et psychanalyste, membre titulaire de la Société Psychanalytique de Paris (SPP), et de Gilbert Diatkine, membre formateur et ancien président de la SPP.

Animée par Gérard Rabinovitch, philosophe, sociologue, directeur de l’Institut Européen Emmanuel Lévinas de l’AIU.

 

 

16 h 30 : L’écriture ou la vie

 

« Peut-on mourir d’écrire ? » ; « Peut-on mourir de dire ? » Peut-on ou non raconter la Shoah quand on l’a vécue ?Et de quel prix se paiele récit de l’expérienceintolérable ? Mais aussi,de quel prix se paie le silence des survivants ? Ces questions se posent à propos d’un certain nombre d’écrivains suicidés, mais aussi à propos d’un certain nombre de témoins qui semblent être morts d’avoir trop directement abordé les traumatismes extrêmes auxquels ils avaient initialement survécu.

En présence de Rachel Rosenblum, de Ginette Michaud, professeure en littérature de langue française à l’Université de Montréal, et de Régine Waintrater, psychanalyste, maître de conférences en études psychanalytiques à l’université Paris-7 Diderot.

 

Animée par Cyrille Latour, journaliste et écrivain.

 

Les conférences seront suivies de séances de dédicaces

 

Tarifs : 5 € / 3 €

 

Les programmes : Quand la Shoah entre en analyse et L'écriture ou la vie

 

 

Mémorial de la Shoah

17, rue Geoffroy-L’Asnier

75004 Paris