Résumé
La sensation a une place importante dans la psychanalyse d’aujourd’hui, dans les cures d’enfants, le travail des psychosomaticiens, les traitements des patients dits « difficiles », dans l’exploration des traumas, l’élaboration des addictions, etc… Dans la clinique, la sensation a désormais trouvé sa place, et le recours aux sensations s’impose comme mode de communication à l’analyste. Qu’en est-il dans le champ de l’élaboration métapsychologique ? N’est-il pas temps d’inciter les psychanalystes à s’atteler à une réévaluation du statut de la sensation à laquelle Freud fait pourtant constamment référence du début à la fin de son œuvre ?
Caractéristiques
Autour de l'auteur
Revue dirigée par Françoise COBLENCE, professeur émérite de l'université de Picardie Jules Verne et psychanalyste, membre de la Société psychanalytique de Paris