Résumé
Éclatante, l'entrée sur la scène philosophique du jeune Schelling qui s'engage résolument au vif de la problématique post-kantienne ! À la question directrice de la possibilité de la philosophie comme science répond l'entreprise de refondation, destinée à dégager l'acquis définitif de la Critique en lui assurant cohérence et systématicité.
Mais la refondation, si elle passe d'abord par l'affirmation du primat inconditionné de la liberté, débouche aussi presque immédiatement sur l'énigme de la liberté humaine finie, celle-là même que Schelling ne cessera plus de méditer.
En soulignant l'ambiguïté de l'intuition intellectuelle, les Lettres, dans l'équilibre instable de leur double orientation éthique et esthétique, témoignent de la percée au-delà de Kant, ouvrent le débat avec Fichte, et marquent les premiers jalons de la métaphysique achevée.
Caractéristiques
Sommaire
Note bibliographique du traducteur
Présentation
I. — Sur la possibilité d'une forme de philosophie en général
II. — Du moi comme principe de la philosophie ou sur l'inconditionné dans le savoir humain
III. — Lettres philosophiques sur le dogmatisme et le criticisme
Notes du traducteur
Postface du traducteur. — Finitude et liberté
Indications bibliographiques
Index nominum
Index rerum
Autour de l'auteur
Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling (Leonberg, Wurtemberg, 1775 - Bad Ragaz, Suisse, 1854), philosophe d'inspiration panthéiste, auteur notamment des Idées pour la philosophie de la nature (1797) et de Philosophie de la mythologie (1842).
Présentation, traduction et notes par Jean-François Courtine (professeur d'histoire de la philosophie contemporaine à Paris IV, membre de l'Institut universitaire de France), avec la collaboration de Marc Kauffmann (philosophe).