Résumé
Le désir est partout, il habite toute notre vie et pourtant il est insaisissable. Évanescent et contradictoire, il vise un objet qui une fois atteint provoque sa disparition. Insatiable, il renaît indéfiniment de ses cendres ; cette illimitation non contrainte pouvant causer la perte de l’individu, à l’image de Don Juan. Énigmatique, le désir est irréductible à son objet. Derrière cet objet, c’est le désir lui-même que nous visons, symbole de la force vitale qui est en nous. Spinoza l’identifiait à « l’essence même de l’homme, par quoi il s’efforce de persévérer dans son être ». Le désir serait-il alors l’autre nom de la vie ? Comment s’en rapproche-t-il et en même temps s’en éloigne-t-il, dans la mesure où il est le propre des êtres imparfaits (à qui il manque quelque chose) et mortels ? Les perspectives philosophiques et littéraires développées dans cet ouvrage présentent les principales problématiques de cette notion plurielle.
Caractéristiques
Autour de l'auteur
Marie-Anne Charbonnier est professeur honoraire de chaire supérieure au lycée Henri-IV.
Silvia Manonellas est professeur de chaire supérieure au lycée Henri-IV et au lycée Louis-le-Grand.