Résumé
Le compromis incarne une pensée de midi, une pratique de la mesure, de l’équilibre et de la juste répartition des droits et des devoirs. Modalité du vivre-ensemble, il est l’outil d’une démocratie renouvelée. Le sociologue Georg Simmel, au début du XXe siècle, qualifiait d’ailleurs le compromis d’« une des plus grandes inventions de l’humanité, tant il fait partie des techniques que nous utilisons tout naturellement pour notre vie quotidienne ».
Pourquoi, quand et comment concéder ? Comment combiner des intérêts antagonistes ou concilier des points de vue divergents ? Peut-on compromettre des valeurs ou des concepts ? Qu’est-ce qu’un « bon » compromis ? Pourquoi le compromis a-t-il mauvaise presse ? Ce Petit traité du compromis propose d’en comprendre le mécanisme, l’originalité et d’en (re)découvrir la noblesse.
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos
Première partie – Définir, classer
I – Qu’est-ce qu’un compromis ?
II – Le compromis dans tous ses états
III – Formes compromissoires et types de compromis
Deuxième partie – Interroger
IV – Les problèmes du compromis
V – Promesses et compromission
VI – Échange et réciprocité : le problème des concessions
Troisième partie – Résoudre, rapprocher
VII – Construire le compromis valoriel
VIII – Tensions et rapprochements dans le compromis intellectuel
Quatrième partie – Plaider
IX – Qu’est-ce qu’un bon compromis ?
Conclusion – Éloge raisonné du compromis
Autour de l'auteur
Christian Thuderoz est professeur de sociologie à l’INSA de Lyon, chercheur au Centre Max Weber-université de Lyon et chercheur associé à l’ESSEC-Irené. Il a notamment publié : Qu’est-ce que négocier ? Sociologie du compromis et de l’action réciproque (2010) et Sociologie de la négociation (2011, avec Reynald Bourque). Il codirige la revue Négociations.
