Résumé
Dès ses débuts, le punk feint la bêtise et revendique un certain « analphabétisme culturel », à l’opposé de la puissance d’agir qu’il recèle. Identifié dans l’imaginaire collectif à une esthétique et à un genre musical, le punk est aussi un mouvement contestataire, porteur de valeurs politiques et sociales, allant de l’anti-autoritarisme au Do-It-Yourself – une manière d’être au monde. Loin de chercher à convertir une subculture subversive en système philosophique, cet ouvrage stimulant propose d’étendre le champ d’action du punk au domaine de la pensée. Il met ainsi au jour entre autres les liens féconds du punk avec l’éthique animale, l’écologie profonde, le féminisme ou, de manière plus inattendue, la spiritualité.
Caractéristiques
Sommaire
Jeanne Guien, « Sales punks. Usages de la saleté dans les pratiques et l’esthétique punks »
Fabien Hein, « Vivre éveillé. La pratique punk et la pensée écologique comme expériences philosophiques »
Nicolas Delon, « Libération animale et punk rock »
Catherine Guesde, « Destroy All Suffering. Sur le rapprochement entre punk et bouddhisme dans Dharma Punx »
Louise Barrière, « Construire des « savoirs situés » punk-féministes dans les Ladyfests allemandes »
Autour de l'auteur
Catherine Guesde est docteure en philosophie, musicienne et critique musicale. Ses recherches portent sur des formes marginales de musiques populaires, en particulier le metal extrême et la noise. Elle a notamment coécrit, avec Pauline Nadrigy, À l’écoute de la noise (Musica Falsa, 2018).
Ont contribué à cet ouvrage Louise Barrière, Nicolas Delon, Catherine Guesde, Jeanne Guien et Fabien Hein.