Résumé
Loin de se plier à la morale collective de son temps, Montaigne s'y heurte de front par son affirmation des droits de l'individu, il est le précurseur de la morale universelle dite des "droits de l'homme". Là se trouve la limite qu'il met à son septicisme, Montagne n'est sceptique ni en éthique (une sagesse est possible comme art d'être heureux), ni en morale (car il y a, pour tout homme, un devoir inconditionnel d'honnêteté et de respect d'autrui).
Caractéristiques
Sommaire
AVANT-PROPOS, VII
AVERTISSEMENT, XII
I – L’homme sans définition, 1
II – Le pyrrhonisme dans la méthode, 27
III – Le temps, la mort, l’ignorance, 43
IV – Le pari tragique, 61
V – Plaisir et communication, 79
VI – La conscience, 111
VII – La signification de Dieu, 129
VIII – Montaigne me manque, 143
APPENDICE – L’unité du chapitre Des coches, 151
SOURCES, 157
Autour de l'auteur
Marcel CONCHE, agrégé de philosophie, docteur ès lettres, membre correspondant de l'Académie d'Athènes, lauréat de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre, est professeur émérite à la Sorbonne. Plusieurs de ses ouvrages sont publiés dans la collection Perspectives critiques