Résumé
« La mondialisation n’est pas l’avènement d’un espace abstrait, sans distances, sans inscriptions locales autres que précaires et résiduelles. […] Les États restent des acteurs majeurs et ne sont pas près d’être marginalisés (du moins les grands États structurés, qui ne représentent qu’une petite minorité des États du monde). Mais ils doivent compter désormais avec des tissages transversaux puissants : celui des firmes multinationales, qui déploient non seulement leur présence commerciale, mais leurs réseaux de conception-production, celui des diasporas, celui des médias, celui des organisations d’une société civile mondiale en émergence. »
Caractéristiques
Sommaire
Préface à l’édition « Quadrige »
Introduction
PREMIÈRE PARTIE – LA POLARISATION : FAITS, IMAGES, THÉORIES
Chapitre premier. Le « modèle français » : de la taylorisation à la métropolisation
Chapitre II. Zones, pôles, réseaux : l’économie d’archipel
Chapitre III. Perspectives théoriques : le défi de la polarisation
DEUXIÈME PARTIE – UN SEUL MONDE
Chapitre IV. Mondialisation
Chapitre V. Globalisation des firmes
TROISIÈME PARTIE – UNE ÉCONOMIE ET UNE GÉOGRAPHIE DE L'ORGANISATION
Chapitre VI. La compétitivité par l’organisation
Chapitre VII. L’inter-organisation
Chapitre VIII. Territoires des opérations, territoires des interactions
Chapitre IX. Vitesse, incertitude et assurances
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Pierre Veltz enseigne à l’École nationale des ponts et chaussées et à l’Institut d’études politiques de Paris. Ses recherches portent sur les transformations du travail, de la production, des entreprises et sur les mutations territoriales, à diverses échelles.