Résumé
Les quarante-cinq lettres inédites que Melanie Klein avait adressées en anglais entre 1955 et 1960 à la psychanalyste suisse Marcelle Spira ont été découvertes en 2006, après le décès de cette dernière. Elles sont présentées ici en traduction française, ainsi que six brouillons de Spira. Cette correspondance est précieuse car rares sont les lettres de Klein qui ont été conservées.
Le fil rouge est constitué par la traduction en langue française de La psychanalyse des enfants. Initiée par Jacques Lacan et poursuivie par René Diatkine, elle fut reprise par Jean-Baptiste Boulanger avec la collaboration de Spira et révisée au fur et à mesure par Klein. Des discussions psychanalytiques s’ébauchent par écrit, mais Klein se réserve de répondre oralement aux questions de Spira lors de leurs rencontres, car elle est absorbée par l’écriture d’Envie et Gratitude. Le véritable intérêt de ces lettres vient de ce qu’elles constituent une autobiographie émouvante des cinq dernières années de la vie de Klein et un témoignage du soutien amical que cette pionnière de la psychanalyse apporta à Marcelle Spira qui introduisit la pensée kleinienne en Suisse romande.
Caractéristiques
Sommaire
1. Des lettres inédites de Melanie Klein
2. Melanie Klein, Marcelle Spira, Raymond de Saussure et la Société suisse de psychanalyse
3. De Lacan à Boulanger : Dix ans pour traduire La psychanalyse des enfants
4. Plusieurs fils rouges en parallèles
5. Quarante-cinq lettres de Melanie Klein à Marcelle Spira (traduites de l’anglais)
6. Six brouillons de lettres en langue française de Marcelle Spira à Melanie Klein
7. Bibliographie
8. Facsimilés (trois lettres de Klein et un brouillon de Spira)
Index
Autour de l'auteur
Jean-Michel Quinodoz est psychanalyste en pratique privée à Genève, membre formateur de la Société suisse et Distinguished Fellow de la Société britannique de psychanalyse. Éditeur des Annuels Européens de The International Journal of Psychoanalysis, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, parus aux Puf, dont Lire Freud et À l’écoute d’Hanna Segal.