Résumé
Lorsque Max Weber meurt subitement à Munich en 1920, à l’âge de cinquante-six ans, sa mort, après celles de Durkheim et Simmel, marque la fin d’une première génération de sociologues. L’auteur de L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme apparaît en effet comme l’un des fondateurs de la sociologie et comme l’un des grands penseurs de la modernité et de ses ambivalences. Analysant la révolution industrielle, il se révèle à la fois fondateur d’une sociologie économique et, en tant que théoricien de l’État, de la domination et de la légitimité, de la sociologie politique.
Laurent Fleury se propose de restituer la singularité et la fécondité de l’œuvre de Max Weber, à travers l’intrication des questions théoriques qu’elle soulève, de ses résultats empiriques et de ses contributions méthodologiques.
Caractéristiques
Sommaire
Table des abréviations
Introduction – Un intellectuel face au monde moderne
Chapitre premier – La compréhension sociologique de l’action
I. Une sociologie de l’action
II. La construction d’une méthode
III. Trois questionnements wébériens
Chapitre II – L’économie moderne et la rationalité
I. Une triple influence
II. Le développement d’une économie rationnelle
Chapitre III – Les religions et l’organisation sociale
I. La différenciation de l’ordre religieux
II. Les religions : une affaire d’ici-bas
Chapitre IV – La domination et l’action politique
I. La rationalisation des formes de domination
II. Les apories de l’action politique
Conclusion – Le fondateur de traditions sociologiques
Bibliographie
Autour de l'auteur
Professeur de sociologie à l’université Paris-Cité, Laurent Fleury est également l’auteur de Sociologie de la culture et des pratiques culturelles et de Max Weber. La responsabilité devant l’histoire (Armand Colin, 2016 et 2017).