
Résumé
Qu'il s'agisse de Jaspers, Heidegger, Sartre ou encore Merleau-Ponty, aucun auteur dit « existentialiste » n'a durablement revendiqué ce qualificatif, et l'on peut être tenté de réduire l'existentialisme à un climat de pensée intimement lié à une époque marquée par deux guerres mondiales plutôt que de considérer qu'il constitue un courant philosophique en tant que tel.
Au-delà d'une simple chronique philosophique des années 1930-1950, Jacques Colette dégage les lignes forces de la pensée de l'existence. Il analyse ainsi comment la problématique existentielle marque la rupture avec les grands systèmes de l'idéalisme allemand en inventant de nouveaux modes d'écriture, de communication, de présence dans la société et l'univers des lettres.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction - L'existentialisme n'est pas une doctrine
I. Théorie et pratique de la réflexion - Kierkegaard, la double réflexion - Marcel, la réflexion seconde - Jaspers, la réflexion sur soi - Husserle et Heidegger, de la réflexion à l'explicitation - Sartre, réflexion pure et réflexion complice - Merleau-Ponty, la surréflexion
II. Existence, liberté, transcendance - Exister - Existence charnelle - Autrui et liberté - Facticité et transcendance - L'angoisse, la foi, l'absurde
III. Le temps, le monde. L'Histoire : Kierkegaard - Heidegger - Jaspers - Sartre - Camus
Conclusion - Langage, philosophie et littérature
Bibliographie
Autour de l'auteur
Philosophe, professeur émérite de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne, Jacques Colette est notamment l'auteur de Kierkegaard et la non-philosophie (Gallimard, « Tel », 1994).