Résumé
Au-delà d'une simple chronique philosophique d'un mouvement qui a marqué les années 1930-1950, cet ouvrage dégage les lignes de force de la pensée de l'existence. Il analyse ainsi comment la problématique existentielle marque la rupture avec les grands systèmes de l'idéalisme allemand en inventant de nouveaux modes d'écriture, de communication, de présence dans la société et l'univers des lettres.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction L’existentialisme n’est pas une doctrine, 3
Chapitre I Théorie et pratique de la réflexion, 18
I. Kierkegaard : la double réflexion, 21 II. Marcel : la réflexion seconde, 25 III. Jaspers : la réflexion sur soi, 29 IV. Husserl et Heidegger : de la réflexion à l’explicitation, 34 V. Sartre : réflexion pure et réflexion complice, 37 VI. Merleau-Ponty : la surréflexion, 44.
Chapitre II Existence, liberté, transcendance, 49
I. De la conscience à l’existence, 49 II. Existence charnelle, 57 III. Autrui et liberté, 60 IV. Facticité et transcendance, 65 V. Foi, paradoxe, absurde, 76.
Note sur le suicide et sur A. Camus, 82.
Chapitre III Temps, monde, communication, 91
I. Existence temporelle, 93 II. Historicité, 98 III. Monde, 108 IV. Communication existentielle, 113 V. Langage. Philosophie et littérature, 118.
Conclusion Les lendemains de l’existentialisme, 123
Bibliographie, 126
Autour de l'auteur
Jacques COLETTE, philosophe, est professeur émérite de philosophie de l'Université Paris I - Panthéon Sorbonne