Les théories de la connaissance
Résumé
Élaborer une théorie de la connaissance, c’est s’attacher à démonter les mécanismes producteurs du savoir, identifier les présupposés théoriques et les implications métaphysiques qui en règlent l’exercice. C’est aussi interroger les dimensions métaphysiques et éthiques que révèle tout acte de connaître.
Cet ouvrage présente et explique les modèles épistémologiques qui rendent compte de l’acquisition des connaissances. Il situe l’apport contemporain des sciences cognitives dans le sillage des conceptions philosophiques traditionnelles.
À lire également en Que sais-je ?...
La philosophie des sciences, Dominique Lecourt
La philosophie du langage, Sylvain Auroux
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos
PREMIÈRE PARTIE – CONNAÎTRE LA CONNAISSANCE
Chapitre premier – Antécédents philosophiques
Assumer la rupture
Docte ignorance
Connaître n’est pas sentir
Chapitre II – Anatomie des théories
L’esprit n’est-il qu’un seau ?
Empirisme et rationalisme
Déduction et induction
Chapitre III – Pour ne pas en finir avec la science
Hume, connaître c’est croire
Kant, connaître c’est construire
Le critère de l’« expérience possible »
Au risque de la réfutation
Popper, Einstein et l’amibe
Contre le « théâtre cartésien »
SECONDE PARTIE – MÉTAPHYSIQUE DE LA CONNAISSANCE.
Affirmer des raisons de croire
Chapitre premier – Les paradoxes de la cognition
Connaître, c’est « computer »
Connaître, c’est connecter
Connaître, par sélection naturelle
Connaître, c’est faire émerger
Chapitre II – Recherche et religiosité
La question du sens
Einstein avec Schopenhauer
Connaître, c’est réduire à l’unité
Conclusion
Glossaire
Bibliographie
Autour de l'auteur
Jean-Michel Besnier est professeur de philosophie à l’université Paris-Sorbonne (Paris IV), responsable du pôle de recherche « Santé connectée, humain augmenté » à l’Institut des sciences de la communication du CNRS.