Résumé
La façon qu’a l’homme d’être dans le temps est une interrogation commune à l’historien et au psychanalyste. Au gré des cultures, des époques, des individus, la représentation du temps et l’inscription des êtres collectifs comme des êtres individuels dans le mouvement de la temporalisation varient. Autant de variations qui font éclater notre idée commune du temps, sa fausse naturalité. Il y a une histoire du temps, il y a aussi une psychogenèse de la temporalité.
Peut-être faut-il même envisager que l’idée de temps, en elle-même, procède d’une invention, à l’échelle de la culture comme de la vie individuelle.
L’historien et le psychanalyste n’ont ni le même objet, ni la même méthode, leur dialogue n’en est que plus nécessaire.
Caractéristiques
Sommaire
Les auteurs
Présentation
Introduction. Le temps n’est plus ce qu’il était, par Jacques André
La temporalisation du temps : une longue marche, par François Hartog
Remémorer son histoire, par Michael Parsons
Être contemporain. Altérité culturelle et constructions du temps, par Gérard Lenclud
Le temps suspendu, par Isée Bernateau
Le temps social : parcours d’une notion, par Thomas Hirsch
Éclats du temps et récits fragmentaires en psychanalyse, par Monique David-Ménard
« Un passé à écrire ». Expérience de vie individuelle et schèmes héréditaires, par Sylvie Dreyfus-Asséo
Autour de l'auteur
Ouvrage publié sous la direction de Jacques André, membre de l'Association psychanalytique de France (APF), professeur de psychopathologie à l'Université de Paris-Diderot et directeur du Centre d'études en psychopathologie et psychanalyse (CEPP) ; Sylvie Dreyfus-Asséo, psychanalyste, membre formateur de la Société psychanalytique de Paris ; François Hartog, historien, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, où il enseigne l'historiographie ancienne et moderne.
Avec les contributions de Jacques André, Isée Bernateau, Monique David-Ménard, Sylvie Dreyfus-Asséo, François Hartog, Thomas Hirsch, Gérard Lenclud, Michael Parsons.