Résumé
Depuis deux décennies, dans la majorité des pays développés, des réformes scolaires d'envergure se sont multipliées. Elles ébranlent les fondations historiques des États-enseignant, marquant peut-être, dans l'éducation, le « tournant néo-libéral » observé dans d'autres politiques publiques. La France, longtemps apparue en retrait, fustigée par les observateurs pour son immobilisme et son néo-corporatisme paralysant, constitue-t-elle encore une exception face à la montée de cette vague néo-libérale qui uniformiserait les systèmes scolaires des pays développés ? Pour répondre à ces questions, l'auteur évalue, à l'aune des expériences étrangères, les politiques éducatives françaises.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Vers un nouveau modèle scolaire ?
Mesurer les effets des nouvelles politiques éducatives
Partie I. — Le comparatisme comme posture et méthode de recherche
Les cinq principes d'une méthodologie pratique de la comparaison
Une méthode d'évaluation renouvelée
Partie II. — Des politiques plurielles de décentralisation
La décentralisation à la française, un foisonnement d'initiatives locales sans régulation nationale
Comparaison internationale des politiques de décentralisation : y a-t-il une singularité française ?
Décentralisation et performances scolaires
Partie III. — Les politiques de différenciation dans l'école unique
L'école unique française, un accouchement douloureux, une remise en cause précoce
Les performances scolaires de l'école unique
Partie IV. — Le libre choix de l'école, dans le public et par le privé
Le choix de l'école en France, une vraie-fausse rigidité bureaucratique
Les effets des politiques de choix de l'école
Conclusion. — Les deux nouveaux modèles de l'école du XXIe siècle
Bibliographie
Annexe
Index
Autour de l'auteur
Nathalie Mons est maître de conférences en sciences de l'éducation à l'Université de Grenoble II, chercheur et expert auprès de la Commission européenne et de l'OCDE sur les méthodes d'analyse internationale des politiques éducatives.