Résumé
La crise financière amorcée aux États-Unis en 2007 s’est propagée à l’ensemble du système financier mondial. Par son ampleur et son contexte, elle est sans précédent historique depuis 1945 et remet en cause toute l’architecture du système bancaire, des marchés et des instances de régulation. Les normes comptables, les règles prudentielles, la coordination des politiques doivent être redéfinies en profondeur tout en tenant compte de l’urgence.
L’enjeu est de limiter les conséquences, déjà manifestes, de cette tourmente financière sur l’économie réelle, de préserver le financement à long terme d’investissements indispensables, d’amorcer une gouvernance économique mondiale pour reconstruire un environnement stable et socialement acceptable.
Caractéristiques
Sommaire
AVANT-PROPOS de Catherine Lubochinsky
CHAPITRE PREMIER. — PEUT-ON ENCORE FINANCER L'ÉCONOMIE MONDIALE ?
– Financer la relance mondiale, par Jean-Hervé Lorenzi et Henri Elbaz
– Qui va détenir les actifs liquides et financer le capital à long terme ?, par Patrick Artus
– Quelle nouvelle banque ?, par Jean-Paul Betbèze
– Dérivés, titrisation et effet de levier : quel avenir ?, par Catherine Lubochinsky
– Infrastructure de marché et Chambre de compensation : le cas des CDS, par Bertrand Jacquillat et Yves Simon
CHAPITRE II. — PEUT-ON À NOUVEAU RÉGULER L'ÉCONOMIE MONDIALE ?
– Réguler la liquidité banquaire, par Jean-Paul Pollin
– Refonder la gouvernance financière mondiale, par Olivier Pastré
– En Amérique, un retour de l'État mais pas le socialisme !, par Jacques Mistral
– Vers plus de régulation ?, par Christian de Boissieu
– Vers un renouveau du FMI ?, par Jean Pisani-Ferry
CONCLUSION. — Adam Smith et son boucher : ou de la morale en économie, par Pierre Dockès
Autour de l'auteur
Le Cercle des économistes réunit trente économistes qui ont le souci d'associer réflexion théorique et pratique de l'action. Ce groupe s'est donné un objectif, en tirant profit de l'indépendance et de la diversité des positions de ses membres, de favoriser le débat économique sans réduire la complexité des faits et des analyses.