Résumé
Anne-Sylvie Malbrancke a séjourné chez les Baruya, une tribu isolée de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle n’a pas d’expérience, ils n’ont pas d’électricité. Elle rêve de rituels et de sorcellerie, leur préoccupation est de ramasser des patates douces...
Ce récit de voyage atypique, où la réflexion s’allie à l’humour, raconte la rencontre entre les fantasmes d’une Occidentale et la réalité du quotidien en Papouasie-Nouvelle-Guinée, chez ces anciens cannibales et sorciers christianisés.
C’est la rencontre vraie, émotionnelle, physique, anthropologique, avec l’ailleurs. L’auteur, en anthropologie, élève de Godelier et dans la lignée de Descola, insiste sur la nécessité de se décentrer pour accueillir l’autre – ce qui peut être douloureux et périlleux.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chronique baruya (2013-2014)
Avant de partir
Des étapes et du matos
Arriver au village – et en repartir ?
Un refuge ?
Requêtes et obligations
Au fil des mois
La maladie
Terreurs de nos nuits
Et jolies choses de nos jours
Parler de tout ?
Le médecin blanc
Le changement socioculturel
L’argent toujours mauvais ?
Un christianisme bien à eux
Faites du bien…
Épilogue
Chronique gebusi (2016-2017)
De retour
Matérialité
On achève bien les « sorciers »
Y arriver
Une zone de confort ?
Camaraderie…
… et violence ?
De panique et d’ennui
Travailler, boire, se lier d’amitié… ou non
Une histoire de sorcellerie
Élections et corruption
Et repartir
…ou pas
Une autre histoire de Blancs
Épilogue
Conclusion
Autour de l'auteur
Diplômée en Lettres modernes, ancienne élève de l’ENS, Anne-Sylvie Malbrancke a fait soudain le choix de l’anthropologie. Elle est partie en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où elle a vécu sans eau ni électricité pendant plusieurs mois, partageant les joies et les peines de deux tribus isolées – les Baruya, anciens cannibales, et les Gebusi, sorciers christianisés.