Résumé
Élaborer une théorie de la connaissance, c’est s’attacher à démonter les mécanismes producteurs du savoir, identifier les présupposés théoriques et les implications métaphysiques qui en règlent l’exercice. C’est aussi interroger les dimensions métaphysiques et éthiques que révèle tout acte de connaître.
Jean-Michel Besnier nous présente et nous explique les modèles épistémologiques qui rendent compte de l’acquisition des connaissances. Il situe l’apport contemporain des sciences cognitives dans le sillage des conceptions philosophiques traditionnelles.
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos
Première partie : Connaître la connaissance
Chapitre premier – Antécédents philosophiques
I. Assumer la rupture
II. Docte ignorance
III. Connaître n’est pas sentir
Chapitre II – Anatomie des théories
I. L’esprit n’est-il qu’un seau ?
II. Empirisme et rationalisme
III. Déduction et induction
Chapitre III – Pour ne pas en finir avec la science
I. Hume, connaître c’est croire
II. Kant, connaître c’est construire
III. Le critère de l’« expérience possible »
IV. Au risque de la réfutation
V. Popper, Einstein et l’amibe
VI. Contre le « théâtre cartésien »
Seconde partie : Métaphysique de la connaissance
Affirmer des raisons de croire
Chapitre premier – Les paradoxes de la cognition
I. Connaître, c’est « computer »
II. Connaître, c’est connecter
III. Connaître, par sélection naturelle
IV. Connaître, c’est faire émerger
Chapitre II – Recherche et religiosité
I. La question du sens
II. Einstein avec Schopenhauer
III. Connaître, c’est réduire à l’unité
Conclusion
Glossaire
Bibliographie
Autour de l'auteur
Jean-Michel Besnier est professeur émérite de philosophie à Sorbonne Université.