Résumé
Richard l’invincible, l’ignoble prince Jean, la belle Aliénor… Au Moyen Âge, des confins de l’Écosse au royaume latin de Jérusalem, le nom des Plantagenêts résonne dans tout l’Occident.
Comment les Plantagenêts, issus du modeste lignage des comtes d’Anjou, ont-ils atteint une telle renommée ? Sur plus d’un demi-siècle, jusqu’en 1216, leur « empire », formé de territoires aussi divers qu’immenses, est au cœur des affrontements politiques, militaires et religieux de leur temps. Rois chevaliers, ils ont su cultiver les arts et les lettres, et leur cour jouit d’un rayonnement sans pareil. Leur construction politique transmanche reste cependant précaire : le jeu des alliances, les armes et l’argent ne l’empêchent pas d’entrer en crise.
L’essentiel est cependant ailleurs : les Plantagenêts ont associé leur nom à un mode de gouvernance et à un style de cour qui feront date. Leur saga, qui a tant inspiré chroniqueurs et troubadours, fascine encore aujourd’hui.
Caractéristiques
Sommaire
Remerciements
Avertissement
Introduction
I. De la principauté des comtes d’Anjou à la maison aux léopards d’or
II. À cheval avec les Plantagenêts : itinérance et résidence
III. Au service des Plantagenêts : les hommes et les femmes de la cour
IV. Gouvernance et relations de pouvoir à la cour Plantagenêt
V. Éducation et apprentissage à la cour : les Plantagenêts et la Renaissance du XIIe siècle
VI. Culture du pouvoir, pouvoirs de la culture : idéal chevaleresque et représentations arthuriennes à la cour Plantagenêt
VII. Les Plantagenêts : des rebelles à Dieu ?
Conclusion. Une cour aux multiples visages
Index
Annexes
Orientation bibliographique
Autour de l'auteur
Docteur en histoire médiévale, Amaury Chauou est professeur en classes préparatoires littéraires (lycée Chateaubriand, Rennes). Il est également membre associé du laboratoire Tempora et chargé de cours aux universités de Rennes 2 et de Bretagne-Occidentale. Il a notamment publié L’idéologie Plantagenêt (PUR, 2001) et Le roi Arthur (Seuil, 2009).