Résumé
Si Condillac doit sa renommé à son célèbre Essai sur l'origine des connaissances humaines, paru en 1746, il publie les années suivantes plusieurs ouvrages de philosophie dans lequel il radicalise la pensée de son maître John Locke, développant un sensualisme qu'il expose dans sont Traité des sensations, ainsi que plusieurs traités où il élargit sa réflexion à la politique, l'économie et le langage notamment.
En quoi la relecture de ces ouvrages jettent-ils une lumière nouvelle sur l'oeuvre de Candillac ? Quelle fut la réception de ces oeuvres ? En quoi nous éclaire-t-ils aujourd'hui ? Comment positionner Candillac parmi les grands philosophes de la période moderne?
C'est à l'ensemble de ces questions que répond ce numéro des Etudes philosophiques.
Caractéristiques
Sommaire
MARTINE PECHARMAN - Présentation
ELISABETH SCHWARTZ – Le statut des signes et la presupposition mutuelle de la nature et de l'art dans le systeme de Condillac
MARTINE PECHARMAN – Il y a des composés, donc il y a des êtres simples. Vertu et infortune chez Condillac d'un principe de Leibniz
Frederic DE BUZON – L’algèbre dans la Langue des Calculs
GIANNI PAGANINI – Condillac historien et penseur politique. Luxe, propriété et contrat social dans le Cours d'études
ALIENOR BERTRAND – Lire Le Commerce et le gouvernement: contre l'interprétation néoliberale de Condillac
Varia
CELINE SPECTOR – Aux origines de la sociologie. ≪ Le Contrat social de Rousseau ≫ d’Emile Durkheim (1918)
Eric Beauron – La sensation et son objet. Une lecture des Anticipations de la perception
Autour de l'auteur
Revue dirigée par David LEFEBVRE, maître de conférences HDR à l'université Paris-Sorbonne.