Résumé
On a souvent présenté Leibniz de manière contradictoire : continuateur de la pensée médiévale (Burckhardt), présentant de multiples points communs avec la Renaissance (Walker, Knecht) penseur baroque de l'âge classique (Knecht, Robinet)
Toutefois Leibniz est extrêmement loin du latino-centrisme médiéval et dans le domaine des langues, il hérite plus de l'esprit des grammaires modernes que de l'apriorisme des Modistes quant à la possibilité de calquer la grammaire universelle sur celle du latin.
Leibniz s'inscrit à la fois dans le courant précurseur de la grammaire comparée, dans la mouvance de la réflexion sur le langage en Angleterre, dans le mouvement en partie ramiste de rationalisation de la grammaire et enfin dans la tradition de la grammaire générale.
Caractéristiques
Autour de l'auteur
Frédéric NEF est professeur de philosophie