
Résumé
Le sacré semble inséparable de la pratique religieuse. De fait, il relève d’une expérience symbolique de l’altérité (la transcendance) constitutive des religions, qui se nourrit de mythes et de rites. Par le biais d’images et d’affects, il met l’homme en relation avec l’invisible sur différents modes.
Mais en dépit de la laïcisation et de la sécularisation des sociétés modernes, le sacré réapparaît sous d’autres formes (poétiques, politiques, écologiques…), jusqu’à parfois conduire aujourd’hui à un retour du religieux. Ces métamorphoses récentes incitent à tenir compte des apports des sciences humaines pour en renouveler la compréhension et pour en dégager la complexité : quoique ambigu, le sacré n’en est pas moins au fondement de l’expérience humaine.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
PREMIÈRE PARTIE – Pratiques du sacré
Chapitre premier - Phénoménologie du sacré
I. L’expérience du « numineux »
II. Les hiérophanies
Chapitre II - Symboliques du sacré
I. Le langage symbolique
II. La liberté herméneutique
III. Le jeu rituel
IV. L’espace-temps sacré
Chapitre III - Anthropologie culturelle du sacré
I. Classe sacerdotale et pouvoir clérical
II. La régulation symbolique du social
DEUXIÈME PARTIE – Théories du sacré
Chapitre premier - La nature du sacré
I. Le sacré et le profane
II. L’interdit et le mystère
III. Le pur et l’impur
Chapitre II - Les critiques du sacré
I. La contestation du sacré
II. La controverse de la désacralisation
III. La sécularisation de la culture
Chapitre III - Les métamorphoses du sacré
I. Resacralisation et modernité
II. Une nouvelle sacralité ?
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Professeur émérite de philosophie à l’université Jean Moulin-Lyon 3, Jean-Jacques Wunenburger est également l’auteur d’Esthétique de la transfiguration (Cerf, 2017) et du « Que sais-je ? » sur L’Imaginaire (no 649).