Résumé
Faire du plaisir un principe régulateur n’a rien à voir avec un point de vue hédoniste. Freud décrit un appareil psychique chargé de réguler les états de tension interne, déclenchés par les besoins instinctuels, à la recherche de la satisfaction.
Après 1920, avec le constat de la répétition du déplaisir à travers les rêves post-traumatiques, le jeu de la bobine et la compulsion de répétition observée dans la cure, cet « au-delà du principe de plaisir » l’amène à définir une seconde théorie des pulsions, opposant pulsions de vie, dont Éros fait partie, et pulsions de mort, avec une seconde topique (moi, ça, surmoi). C’est la liaison de l’excitation qui est recherchée à travers l’intrication pulsion de vie/pulsion de mort. Le principe de plaisir-déplaisir intervient dans un second temps.
L’espoir de satisfaction est au fonctionnement psychique ce que le but est à la pulsion, c’est-à-dire à la fois fondement et perspective. Le principe de plaisir, permettant l’accès à la satisfaction, survient soit par décharge de la quantité d’excitation, soit par transformation qualitative de celle-ci avec accès à la symbolisation, la sublimation et la mentalisation.
Caractéristiques
Sommaire
Jacques Angelergues et Françoise Cointot, « Le principe de plaisir »
Jean Laplanche, « Les principes du fonctionnement psychique, tentative de mise au point »
Dominique Bourdin , « Paradoxes du principe de plaisir »
Christine Anzieu-Premmereur, « Entraves précoces au plaisir »
Françoise Cointot, « Espoir de la satisfaction et principes de plaisir »
Éric Smadja, « Principe de plaisir et mentalisation »
Danièle Brun, « Sexualités au-delà du principe de plaisir ? »
Denys Ribas, « Un plaisir sans principe, des paradoxes cliniques »
Laurent Danon-Boileau « Le principe de plaisir dans la cure »
Bibliographie générale
Autour de l'auteur
Jacques Angelergues et Françoise Cointot sont pédopsychiatres, psychanalystes SPP.