Résumé
Que devient aujourd’hui, dans une perspective métapsychologique qui lui conserve sa part d’indéterminé, ce destin de pulsion s’affirmant aussi comme « procédé tout à fait particulier » et dont la théorie est, pour Freud, « la pierre d’angle sur quoi repose l’édifice de la psychanalyse » ? Comment, malgré lui ou grâce à lui se constituent les filiations analytiques, comment soutient-il un héritage culturel dans une conception de la tradition liée au meurtre du père ?
Le legs freudien contraint à examiner les conditions qui maintiennent l’actualité du refoulement, l’attraction puissante de la chose inconsciente, la fonction du contre investissement dans le refoulement originaire. Jusqu’à installer la tâche pratique dans la suite des mots de Freud (1937) : « La correction après-coup du processus de refoulement originel, laquelle met fin à la puissance excessive du facteur quantitatif, serait donc l’opération proprement dite de la thérapie analytique ».
Caractéristiques
Sommaire
Jacques André, La vie est un détour, l’analyse aussi
Françoise Coblence, Les détours sont des voies…
Luis Maria Moix, Tours et détours du déplacement : le transfert latéral
Viviane Abel Prot, Les rejetons
Claude Barazer, Le refoulement : un héritage menacé ?
Catherine Chabert, Une clairvoyance suspecte
Claude Arlès, Entre clinique et théorie : les objets de la méthode
Et avec les contributions de Pierre Henri Castel, Dominique Suchet, Janine Altounian