Résumé
La peinture médicale a-t-elle une fonction et laquelle ? Quelle est l'intention du peintre à travers la perception du public ? Quelles sont enfin les intentions des collectionneurs ? Cet essai sur l'apparition, la fonction et l'intention de la peinture médicale en France au XIXe siècle, montre comment cette peinture exprime et renforce un mouvement d'ascension du prestige du médecin et comment elle peut également être le vecteur d'une propagande au service de l'Etat.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Première partie : Un support didactique efficace ou un outil de propagande ?
1 -- La peinture a-t-elle valeur d'enseignement ? Un exemple, la représentation de la folie
2 -- Un outil de propagande, le cas de la représentation du soin aux blessés sur les champs de bataille
3 -- Les lieux d'exposition publique et permanente de la peinture médicale
Deuxième partie : Un prosélytisme scientifique ou une complaisance misérabiliste ?
1 -- La science triomphante, les galeries de portraits des nouveaux héros
2 -- L'hôpital et la leçon de clinique, le malade et le praticien
Troisième partie : Une nosographie figurée de l'état anormal
1 -- L'état morbide en général
2 -- Les états pathologiques particuliers
Quatrième partie : Une collection de curiosités ou un genre à part entière ?
1 -- Le collectionneur des représentations de l'état anormal, un curieux non idéal
2 -- Le peintre, la peinture et la critique. Qui a peur de la peinture médicale ?
Conclusion générale
Autour de l'auteur
Annick OPINEL, docteur en histoire de l'art, est chercheur en histoire des sciences et chargée de conférences à l'EHESS et responsable du Centre de recherches historiques de l'Institut Pasteur