Résumé
Un siècle après sa naissance, il est temps de faire le bilan des relations du jazz avec la littérature. Le lecteur de cette histoire jazzée de la littérature (à moins qu’il ne s’agisse d’une histoire littéraire du jazz) découvrira par exemple comment Mazie Mullins a successivement appris l’orgue à Fats Waller, la danse à Philippe Soupault et l’harmonie à Maurice Ravel, dans quelles circonstances Jean Vilar et Duke Ellington ont fait connaissance et quelle musique a procédé de cette rencontre. Il apprendra comment le jazz a failli tuer Aragon, pourquoi Beckett et Bechet se sont côtoyés dans le Paris des années 1920 et comment c’est en France que Cocteau et Reverdy inventent un genre de la jazz poetry que la beat generation devait faire fleurir trente années plus tard en Californie.
Caractéristiques
Sommaire
Avertissement
Première partie. — Le jazz comme modèle
I. Ce que le jazz pense de la littérature
II. Portrait de l’écrivain en jazzman
Deuxième partie. — Phonographe/typographe
III. Cocteau poète phonographe
IV. Reverdy poète typographe
Troisième partie. — Le vent mystérieux
V. Automatisme et improviste
VI. L’éros surréaliste et le jazz
VII. Leiris comme synthèse
Quatrième partie. — Lectures d’Ellington
VIII. Un si suave tonnerre
IX. Turcaret
X. Le son du sens
Remerciements
Index
Autour de l'auteur
Yannick Séité enseigne la littérature à l’Université Paris Diderot-Paris 7. Il a notamment publié Du Livre au lire. La Nouvelle Héloïse, roman des Lumières (Champion, 2002).