Résumé
Pour sortir l’État de ses archaïsmes et de ses contraintes, la clé est d’avoir recours à l’intelligence collective. Dans un esprit d’Open Government, il faut rationaliser l’action du gouvernement grâce à une décision politique inspirée et informée par la collectivité, et donc embrasser la co-construction des politiques publiques.
Ce changement profond de paradigme, appelé gouvernement des citoyens, nécessite un retrait de l’État. Celui-ci doit se limiter à l’échelon de responsabilité le moins élevé possible, dans une stricte application du principe de subsidiarité, depuis l’initiative privée jusqu’à la gouvernance européenne et mondiale.
Dans la droite ligne de Michel Crozier, l’auteur montre que seule la libre concurrence des modèles économiques et sociaux pourra faire émerger une société redynamisée face à un État moins omniscient et moins omnipotent. Il n’y aura pas de renouveau démocratique dans le long terme sans rééquilibrage des pouvoirs entre l’État et le citoyen.
Caractéristiques
Sommaire
Préface
Introduction
I. La démocratie en question
La perte de confiance du citoyen
L’État du minimum nécessaire
Le désarroi du politique
Repenser le rôle des pouvoirs publics
II. Le citoyen co-gestionnaire
Les progrès et défis de l’intelligence collective
Égalité 2.0 par le citoyen-entrepreneur
Liberté 2.0 : éducation initiale et éducation continue
Solidarité 2.0 : l’immigrant et les nouveaux frères de l’homme : l’animal et le robot
III. Gouvernement 2.0
Vers la décision collective
Le nouvel intermédiaire entre citoyen et Etat
Vers un pilotage économique transparent
Repenser l’Europe et le monde
Épilogue
Bibliographie
Autour de l'auteur
Yann Coatanlem est directeur de recherche dans une institution financière. Il est le président du Club Praxis, un think tank promouvant un renouveau des institutions et du système économique, notamment par le biais d’une plus grande transparence des données publiques et des processus de décision.
Il a reçu en 2018, de l’Académie des sciences morales et politiques, le Prix spécial de la section Économie politique, statistique et finances pour ce livre et pour les travaux du club Praxis, le laboratoire d’idées qu’il anime.