Résumé
La sociologie durkheimienne n'est pas morte ! Tel est sans doute l'un des thèmes majeurs de cet ouvrage qui s'efforce, à travers la relecture des travaux de certains grands noms de la sociologie durkheimienne, de montrer contre beaucoup d'idées reçues, l'aspect protéiforme d'une conception de la sociologie qui est aujourd'hui essentiellement considérée comme un objet historique.
L'auteur met au jour l'évolution d'une école de pensée qui, dans sa version dernière, s'éloigne quelque peu du programme d'étude originel tel que l'avait conçu Durkheim, pour poser les bases d'une psychologie collective qui en tempère fortement le caractère holiste.
Si cette réinterprétation d'une période de l'histoire de la sociologie (l'entre-deux-guerres n'est plus vue comme le chant du cygne du durkheimisme et le prélude à une toute nouvelle ère pour la science sociale de l'après-guerre) s'adresse aux spécialistes de ces questions, elle devrait aussi pouvoir intéresser ceux qui sont à la recherche de concepts sociologiques "classiques" susceptibles de les aider à comprendre la réalité sociale d'aujourd'hui. Enfin les non-spécialistes y trouveront aussi les grandes lignes des théories des durkheimiens, ainsi que l'essentiel du contenu de certaines de leurs oeuvres majeures, ce qui devrait permettre de se familiariser avec cette tradition sociologique.
Texte de couverture
Caractéristiques
Autour de l'auteur
Jean-Christophe MARCEL, agrégé de sciences sociales, docteur en sociologie, est maître de conférences, Institut des sciences humaines appliquées de l'Université de Paris Sorbonne, chercheur au Groupe d'études des méthodes de l'analyse sociologique GEMAS - CNRS.