Résumé
« L’éternité est le propre de ce qui est hors du temps. Mais il faut alors reconnaître que, d’une telle éternité, nous ne pouvons former nulle idée positive, et que nous trouvons en nous une exigence d’éternité plus qu’une notion d’éternité. Tout contenu de conscience effectivement donné est temporel. Et pourtant, toute conscience humaine désire l’éternité. Cela lui serait-il possible si elle ne la concevait en rien, si l’éternité ne lui était, de quelque façon, présente ? Qu’est donc l’éternité ? »
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos
Première partie – Le refus affectif du temps et l’illusion de l’éternité
1 – Situation de l’éternité
2 – Les passions
3 – La mémoire, l’habitude, le remords
4 – Sources du refus affectif du temps
5 – L’état de passion
Deuxième partie – L’exigence rationnelle et la vérité de l’éternité
6 – La pensée et l’éternel
7 – Réalité du temps
8 – Nécessité de l’éternel
9 – Subjectivité et objectivité de l’éternel
10 – Action spirituelle et volonté
Troisième partie – L’acceptation du temps et le renoncement à l’éternité
11 – Limites de l’éternité
12 – Confusion des deux éternités
13 – Le renoncement à l’éternel
14 – Conscience active et conscience passionnelle
15 – Sagesse de Descartes
Textes cités
Autour de l'auteur
Ferdinand Alquié (1906–1985), philosophe, était professeur à la Sorbonne.