
Résumé
Les statues des dieux grecs ont le visage apathique, signe de leur vie divine. L’homme au contraire, parce qu’il est limité, connaît le manque, et donc désire. Mais jusqu’à quel point ? Jusqu’à la tentation de vouloir et de faire le mal ?
« Le désir non suivi d’action engendre la pestilence », écrit le poète William Blake, prophète des temps nouveaux. Ne pas réaliser ses désirs, les refouler, c’est bien ce qui est devenu insupportable aux modernes.
Comment est-on passé d’une condamnation du désir à sa valorisation ? Pourquoi le désir est-il devenu l’expression de nos pensées les plus secrètes ? Le désir sexuel nous définit-il vraiment ? Quel lien entre désir et vérité de soi ?
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier - Ni ange ni bête
I. Le désir et le désirable
II. Le désir de conservation
III. Désir et génétique
IV. Le désir anthropogène
V. La condition charnelle
VI. La temporalité du désir
Chapitre II - Être et avoir
I. Désir, besoin, demande
II. Le désir « pléonectique »
III. Le désir d’être
IV. Le superflu
Chapitre III - L’économie du désir
I. Les deux axes du désir
II. Vacuité du désir
III. Les exercices spirituels
IV. La sublimation du désir
Chapitre III - La loi du désir
I. La sexualisation du désir
II. La métapsychologie
III. Désir et ordre symbolique
IV. Désir, sexe et genre
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et docteur en philosophie, Laurent Giassi est professeur en classes préparatoires aux lycées Georges-de-La-Tour et Fabert, à Metz.