Résumé
« [Norbert] ne pouvait qu’être destiné à devenir poète ou névrosé et faisait partie de ces êtres humains dont le royaume n’est pas de ce monde. »
Un bas-relief antique, Pompéi, l’archéologie — autant d’éléments qui, dans la nouvelle de Jensen (Gradiva : fantaisie pompéienne), ne pouvaient que parler à Freud. Le psychanalyste est ici devancé par le créateur littéraire dans la connaissance de l’inconscient. Freud suit pas à pas le récit de Jensen, s’attachant aux rêves fictifs de son personnage Norbert Hanold et à sa fantaisie délirante : Gradiva, disparue en l’an 791, revenue à la vie et marchant dans les ruines de Pompéi, tel un « fantôme de midi ». Mais Gradiva est Zoé, l’amie d’enfance oubliée et bien réelle, qui arrachera Norbert à son délire. Elle devient pour Freud — figure inédite — la femme « thérapeute », celle qui comprend et guérit.
Caractéristiques
Sommaire
Note de l'éditeur
Préface de Christophe Jouanlanne
Le délire et les rêves dans la Gradiva de W. Jensen
Trois lettres de Jensen à Freud
Index des personnes, des personnages et des œuvres
Index des matières
Principales abréviations
Conventions relatives à la présentation
Autour de l'auteur
Sigmund FREUD.
Direction scientifique : Jean Laplanche.
Direction de la publication : André Bourguignon, Pierre Cotet.
Comité éditorial : Janine Altounian, Alain Rauzy, François Robert.
Traduction par Janine Altounian, Pierre Cotet, Pascale Haller, Daniel Hartmann, Christophe Jouanlanne, Alain Rauzy.
Préface de Christophe Jouanlanne.