Résumé
« Le commerce, pas la charité », ce fut la recommandation de la conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement dès sa première réunion, en 1964. Le commerce équitable s’est progressivement bâti sur cette idée : faire du commerce un instrument de développement au service des populations défavorisées des pays du Sud devenant ainsi autonomes et maîtresses de leur destin.
Le concept fait son chemin : l’utopie de départ fait place maintenant à une réalité de plus en plus forte. Pour autant, si cette idée est d’une simplicité lumineuse, sa réalisation ne l’est pas nécessairement. Diverses approches se rencontrent, des conceptions doctrinales s’affrontent, parfois durement. Cet ouvrage propose une synthèse et une mise en perspective de ce qu’est le commerce équitable.
À lire également
Le développement durable, Sylvie Brunel
L'éthique d'entreprise, Fabienne Cardot
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier. — La toile de fond : des pays du Sud défavorisés
Une inégalité de fait
Une inégalité devant les organisations internationales
Chapitre II. — La réponse du commerce équitable
Naissance et croissance de l’idée
Les exigences du commerce équitable
Chapitre III. — Le commerce équitable de filière ou « intégré »
La Fédération Artisans du Monde
Les autres associations
Le tourisme équitable
Le commerce équitable d’entreprises spécialisées
Chapitre IV. — Le commerce équitable « labellisé »
Le système FLO/Max Havelaar
Les systèmes voisins
Chapitre V. — Engagement au nord, impact au sud
Adhésion du Nord au commerce équitable
Impact au sud
Chapitre VI. — Interrogations et chalenges
Le choix des bénéficiaires
La garantie, label ou pas label ?
Commerce équitable et grands acteurs économiques
Conclusion
Principales organisations concernées par le commerce équitable ou des démarches voisines
Bibliographie
Autour de l'auteur
Jean-Pierre Doussin est ancien professeur associé de droit alimentaire à l’Université de Nantes et expert de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Il est vice-président de Max Havelaar France.