Résumé
Bergson a marqué l’importance de certains de ses « essais conférences » en les rassemblant dans deux recueils : L’énergie spirituelle en 1919, La pensée et le mouvant en 1934. Il faut donc tout à la fois replacer ces écrits dans ses recueils (et dans l’ensemble de son œuvre) et les lire pour eux-mêmes. Le cerveau et la pensée (1904) est sous-titré : Une illusion philosophique. Bergson cherche à y montrer que le cerveau, s’il participe à la production de la pensée, la suppose aussi, comme toute « représentation ». Il n’y a pas plus de production de la pensée sans pensée que de pensée pure sans objet et sans corps ; à cette double illusion, il faut opposer une seule relation, entre notre corps et notre durée d’un côté et ceux du monde et des choses de l’autre.
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos, par Frédéric Worms
Principes généraux de l’édition critique
Abréviations utilisées
Présentation, par Guillaume Sibertin-Blanc
Le cerveau et le mouvant : une illusion philosophique, par Henri Bergson
Dossier critique, par Guillaume Sibertin-Blanc
Notes
Index
Lectures
Bibliographie
Autour de l'auteur
Henri Bergson (1859-1941) a uni au plus haut point la création des concepts (la durée) et la critique des problèmes (l’espace), les exigences de la science et celles de l’écriture, la vocation théorique et la vocation pratique de la philosophie. Prix Nobel de littérature, acteur politique, interlocuteur des plus grands de ses contemporains, il a montré en quoi la tâche de la philosophie est toujours à reprendre.
Édition critique réalisée par Guillaume Sibertin-Blanc.