Résumé
Le « projet de vie » ? Dans une société qui enjoint sans cesse d’élaborer des projets de vie, tant à l’adolescence qu’à l’âge adulte, comme s’il fallait mener sa vie à la manière d’une carrière professionnelle, comment penser cette injonction sans la pression de la performance ?
Loin d’une sommation, le projet de vie doit être entendu comme une promesse de vie. L’étymologie de « projet », pro-jacere, suggère d’ailleurs un mouvement : le projet de vie peut nous aider à faire des choix et à trouver notre place.
Comment mobiliser nos ressources psychiques pour déployer nos capacités et nous projeter ? À l’appui de son expérience clinique et en revisitant certaines notions psychanalytiques, Nathalie de Kernier dresse, dans un style aussi pédagogique qu’accessible, les pistes qui permettent d’échafauder un projet de vie.
Caractéristiques
Sommaire
Préface – D’où viennent nos projets de vie ?
Chapitre premier – Projeté à la vie : mis au monde, venir au monde
I. À l’origine du projet
II. Les premiers liens
III. Le couffin, contenance du projet
IV. L’élan, émergence des contenus du projet
Chapitre II – De l’être-projeté à la vie au projet de vie
I. Appels à projets – appelés à des projets ?
II. Votre projet parle de vous
III Les idéaux
IV. De rêverie en projet
V. Les choix sont-ils vraiment étendus avec l’extension des possibles ?
VI. De trauma en sublimation, des projets dans un projet de vie
Chapitre III – Les projets-envie empêchent les projets en vie
I. La pression
II. La comparaison aux autres
III. Les projets par procuration
IV. L’envie
V. Le syndrome de l’imposteur
Conclusion – D’impasse à passage, identification et subjectivation
Postface – « … un vase rempli de parfums, de sons, de projets… »
Bibliographie
Autour de l'auteur
Maître de conférences HDR à l’université Paris-Nanterre, Nathalie de Kernier est psychologue clinicienne, psychothérapeute et psychanalyste. Elle a exercé à l’hôpital Necker-Enfants malades et est lauréate du premier prix scientifique de la SFPEADA (2015). Elle est notamment l’auteur, en « Que sais-je ? », du Suicide (no 4175).
Préface de Roland Gori, psychanalyste, professeur émérite de psychopathologie clinique à l’université d’Aix-Marseille.
