Résumé
Le paradoxe des métropoles est bien connu : principaux centres de création de richesse, elles cumulent également les difficultés (sociales, environnementales, démocratiques) de nos sociétés modernes. Il est désormais clair que les politiques destinées à choyer des populations et des fonctions « stratégiques » au titre de la compétitivité économique ne parviennent pas à dépasser ces tensions.
Rejetant cette vision d’une « ville d’exception », l’ouvrage s’appuie sur les apports de l’économie territoriale pour repenser ce qui fonde l’avantage métropolitain dans la globalisation. Loin de la prétendue dilution des capacités locales dans la mondialisation et de l’inexorable déconnexion entre les villes mondiales et leurs territoires environnants, l’ère des métropoles offre des marges de manœuvre aux sociétés qui se donnent les moyens collectifs d’exploiter leurs ressources. Entre effets de longue traîne et de connectivité, les métropoles sont alors conçues comme des systèmes intégrés, mobilisant des ressources infiniment nombreuses et multi-localisées.
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos
Introduction. — À l’ère des métropoles
De mégapoles en métropoles
La planète vectorisée
La toile des métropoles
Chapitre premier. — Les errements de la « ville d’exception »
La métropolisation par le haut
La tentation de la ville d’exception
Les errements de la ville d’exception
Chapitre II. — Repenser l’avantage métropolitain
Clusters et métropoles
La longue traîne métropolitaine
La métropole hyperscalaire
Chapitre III. — Le chantier de la métropolisation
Les (nouveaux) territoires de la métropolisation
Les formes de la métropole
Refaire (la) société !
Conclusion
Références bibliographiques
Autour de l'auteur
Ludovic Halbert est chercheur au CNRS, rattaché au Laboratoire Techniques, Territoires, Sociétés de l’Université Paris-Est. Il est aussi maître de conférences à l’École des Ponts ParisTech. Ses recherches portent sur la transformation des systèmes urbains dans le contexte de la globalisation économique et financière.