Résumé
Maintes fois annoncé, le déclin de l’art n’a pas eu lieu. Au contraire, il s’est transformé, inventant de nouvelles formes d’œuvres, inattendues, étranges ou fades. Simultanément, les conditions de son apparition et les consignes de sa visite se sont diversifiées, élargissant sans cesse la palette des modes de sa réception. Par toutes sortes de permissions nouvelles — sortir des galeries et des musées, parcourir de vastes dispositifs qui sont l’œuvre même, marcher dans l’œuvre, profiter d’espaces ludiques… —, l’autrement qu’art s’est introduit dans l’art pour le régénérer.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Histoire d’art
Les limites de l’art (1)
Les limites de l’art (2)
Le refuge du social
Le vocabulaire idéologiquement correct
Tulipes de discorde
La force du kitsch
Théorie traversière
Sociologie furtive
Le champ (élargi) de l’art, autrement-qu’art
De l’art dans le dispositif à l’art du dispositif
Par le dispositif, l’autrement qu’art
Un jeu d’enfants…
L’art des attractions
Régression créative
Les tribulations de Banksy à New York
Parcours dans un dispositif : Thomas Hirschhorn
Un jeu poïétique/poétique
Intermédialité et tactilité
L’art en marche
Proxémique et dispositif
Rémanence de l’esthétique, résilience de l’art
Le temps et la forêt. Éloge de l’esthétique comme esthésique
Les modes de l’art autrement qu’art. La rétrogradation
Les statues meurent aussi…
Message et résilience
Résilience de l’art, résilience par l’art
En guise de conclusion
Autour de l'auteur
Dominique Chateau est professeur émérite à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et directeur de rédaction de la Nouvelle revue d’esthétique. Auteur de nombreux ouvrages d’esthétique, il a récemment fait paraître Post-cinéma (avec José Moure, Amsterdam University Press, 2020) et L’Idée cinématographique (Classiques Garnier, 2021).