Résumé
Trophées, nourriture, sujets d’expérimentation, ressources, souffre-douleurs, jouets, vêtements… Depuis le Néolithique au moins, les êtres humains considèrent les animaux comme des moyens.
Pourtant, les critères sur lesquels repose cette hégémonie de notre espèce n’ont pas la pertinence qui leur permettrait de justifier de tels traitements. C’est ce suprémacisme humain que l’antispécisme entend dénoncer.
Dans ce court essai, Valéry Giroux bat en brèche les caricatures, et montre que l’antispécisme, par analogie avec l’antiracisme, est avant tout une base de réflexion éthique et politique. En affirmant que l’humanité doit renoncer à certains des privilèges qu’elle s’est injustement octroyés aux dépens des animaux, elle défend l’idée qu’un monde délivré du spécisme serait non pas encore parfait, mais incontestablement plus juste.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction – L’antispécisme avant la lettre
Chapitre premier – Les concepts fondamentaux
I. La discrimination
II. Les espèces animales
III. La sentience
Chapitre II – Spécisme et spécismes
I. Le spécisme radical et le spécisme modéré
II. Le spécisme pur et le spécisme attributif
III. Le spécisme absolu et le spécisme relatif
IV. Objections à l’antispécisme
Chapitre III – Implications de l’antispécisme
I. Les droits des animaux non humains
II. Les débats entre antispécistes
Conclusion
Remerciements
Bibliographie
Autour de l'auteur
Docteur en philosophie (éthique animale), coordinatrice du Centre de recherche en éthique (CRÉ) et professeur associé de droit à l’université de Montréal, Valéry Giroux a notamment coécrit Le Véganisme avec Renan Larue (Que sais-je ?, 2017 ; rééd. 2019).