Résumé
« Le problème du bien et du mal, la faculté de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal seraient-ils en rapport avec notre faculté de penser ? Pas au sens, bien entendu, où la pensée serait capable de sécréter les bonnes actions, comme si “la vertu s’enseignait” et s’apprenait – il n’y a que les habitudes et les coutumes qui s’enseignent, et chacun ne sait que trop bien à quelle vitesse on les désapprend et les oublie, pour peu qu’une situation nouvelle exige un changement de conduite et de manières […]. La question impossible à éluder était celle-ci : l’activité de penser en elle-même, l’habitude d’examiner tout ce qui vient à se produire ou attire l’attention, sans préjuger du contenu spécifique ou des conséquences, cette activité donc fait-elle partie des conditions qui poussent l’homme à éviter le mal et même le conditionnent négativement à son égard ? »
Caractéristiques
Sommaire
I – La pensée
Note et préface de l’éditeur
Introduction
1 – L’apparence
2 – Les activités mentales dans un monde de phénomènes
3 – Qu’est-ce qui nous fait penser ?
4 – Où est-on quand on pense ?
II – Le vouloir
Introduction
1 – Les philosophes et la Volonté
2 – La découverte de l’homme intérieur
3 – Volonté et intellect
4 – Conclusions
Appendice : Le juger
Autour de l'auteur
Hannah Arendt : 1906?–?1975
Traduit de l’américain par Lucienne Lotringer