Résumé
Paru en 1968, The Tragedy of the Commons est considéré aujourd’hui comme l’une des contributions majeures de la pensée écologique. Cet essai fondateur est ici traduit pour la première fois dans son intégralité. Garrett Hardin y explique ce qu’il appelle la logique ou la mécanique des communs et son issue tragique : comment une situation de libre accès à une ressource limitée, et pour laquelle la demande est forte, mène inévitablement à sa surexploitation puis à sa disparition. Passé un certain seuil numérique et démographique, la poursuite rationnelle par chacun de son intérêt débouche sur la destruction du bien communément utilisé. Dans une telle situation, le progrès technique devient alors un accélérateur d’épuisement irréversible, et non plus une réponse à un problème. Dès lors, il apparaît que certains problèmes ne disposent d’aucune solution technologique, et que les biens communs demandent une gestion et une législation particulières, devenues urgentes. Face aux défi s de l’Anthropocène, l’essai de Garrett Hardin reste plus que jamais d’actualité
Caractéristiques
Sommaire
Introduction à la lecture de « La tragédie des communs »
La tragédie des communs
Extension de « La tragédie des communs »
La tragédie des communs aujourd'hui
Bibliographie
Autour de l'auteur
Biologiste et écologue américain, Garrett Hardin (1915-2003) est particulièrement connu pour cet essai, The Tragedy of the commons, qui a marqué la pensée écologique.
Textes traduits de l'anglais par Laurent Bury et présentés par Dominique Bourg.