Résumé
Aujourd’hui, il règne partout une peur généralisée de la douleur : tout état douloureux est évité, de quelque nature qu’il soit. En recherche d’une anesthésie permanente, nous vivons ainsi dans une société de la positivité qui ne s’occupe que de bien-être, de bonheur et d’optimisme. On accorde de moins en moins de place aux conflits et aux controverses, dans les relations interpersonnelles aussi bien qu’en politique. L’obligation de conformité et la pression du consensus font le reste. Une post-démocratie s’installe : c’est une démocratie palliative, pour une société de survie.
Caractéristiques
Autour de l'auteur
Byung-Chul Han, né en 1959 à Séoul, a étudié la philosophie, la littérature germanophone et la théologie catholique à Fribourg-en-Brisgau et à Munich. Il a été professeur de philosophie et de sciences culturelles à l'université des arts de Berlin. Ses ouvrages, consacrés entre autres à la critique du néolibéralisme, ont été traduits dans de nombreuses langues.