Résumé
« La tendance moderne vers le socialisme signifie une rupture brutale non seulement avec le passé récent mais encore avec toute l’évolution de la civilisation occidentale […]. Ce qu’on abandonne peu à peu, ce n’est pas simplement le libéralisme du XIXe et du XVIIIe siècle, mais encore l’individualisme fondamental que nous avons hérité d’Érasme et de Montaigne, de Cicéron et de Tacite, de Périclès et de Thucydide. »
Publié en 1944, ce manifeste libéral dénonçant les totalitarismes du XXe siècle connaîtra un succès considérable. Selon Friedrich A. Hayek il n’y a pas de différence de nature entre hitlérisme et stalinisme et il n’y a qu’une simple différence de degré entre la social-démocratie, le socialisme et le communisme, car toutes ces idéologies portent en elles une menace envers les libertés individuelles et publiques. « Si nous voulons construire un monde meilleur, nous devons trouver le courage de prendre un départ nouveau même si cela signifie reculer pour mieux sauter » conclut-il. Il nous faut donc abandonner « la route de la servitude », dénoncée dans l’ouvrage et s’engager sur celle de la liberté.
Caractéristiques
Sommaire
Préface de l'auteur
Introduction
I. — La route abandonnée
II. — La grande utopie
III. — Individualisme et collectivisme
IV. — Le planisme « inéluctable »
V. — Planisme et démocratie
VI. — Le planisme et la règle de la loi
VII. — Contrôle économique et totalitarisme
VIII. — Pour qui ? Liberté et propriété
IX. — Sécurité et liberté
X. — La sélection par en bas
XI. — La fin de la vérité
XII. — Les racines socialistes du nazisme
XIII. — Les totalitaires parmi nous
XIV. — Conditions matérielles et fins idéales
XV. — Les perspectives d'un ordre international
Conclusion
Bibliographie
Index
Autour de l'auteur
Friedrich A. Hayek (1899-1992) a été professeur à la London School of Economics de l’université de Cambridge, aux universités de Londres, Salzbourg et de Fribourg. Il a reçu le Prix Nobel de sciences économiques en 1974.