Résumé
Cet ouvrage est le résultat d'une étude menée pendant quatre ans sur les échanges entre médecins et malades, sur la nature des informations transmises durant la relation médicale. Il met en évidence des pratiques de rétention de l'information mais aussi de "mensonge par omission" de la part des médecins ainsi que de la part des malades. L'auteur analyse les échanges avec ceux à qui on donne l'information et ceux à qui l'on ment et examine les frontières entre ce que l'on dit, ce que l'on ne dit pas. Elle renouvelle l'approche de la problématique du mensonge en adoptant une perspective résolument anthropologique, attentive aux conditions et aux modalités sociales de son accomplissement.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction : La loi et les textes -- Une nouvelle perspective -- Des difficultés au bénéfice heuristique
1 -- Du côté des médecins : Les médecins et l'information -- Les autres soignants -- Les médecins et le mensonge
2 -- Du côté des patients : Les patients et l'information -- L'entourage du malade -- Les patients et le mensonge
3 -- Les "mal-entendus" : Thérapeutiques et essais cliniques -- Pouvoir de décision et consentement résigné -- Des maux et des mots -- Décalage cognitif et posture sociale
Conclusion -- Bibliographie -- Index
Autour de l'auteur
Sylvie FAINZANG, anthropologue, directeur de recherche à l'Inserm, est membre du Cermes (Centre de médecine, sciences, santé et société). Elle a publié plusieurs ouvrages dont Ethnologie des anciens alcooliques (Puf, 1996) Médicaments et société (Puf, 2001).