Résumé
Il aura fallu des années pour que les adultes admettent que les bébés sont en mesure de ressentir et d’éprouver la souffrance physique. Il en aura fallu plus encore pour qu’ils reconnaissent que les nouveau-nés pensent, écoutent et regardent le monde. Or, si le devenir des bébés dépend en grande partie de ce qu’ils vivent, ce qu’ils vivent dépend pour beaucoup de la manière dont nous les regardons et dont nous les aidons.
En plein essor depuis la fin du XXe siècle, la psychiatrie du bébé repose sur la prise en compte des compétences, des besoins et de la vulnérabilité spécifiques du petit d’homme qui font de lui un être de liens, en interaction vitale avec ceux qui l’entourent. Elle étudie les troubles propres aux bébés, et propose des approches thérapeutiques particulières afin de favoriser leur développement ultérieur.
Caractéristiques
Sommaire
Avertissement
Introduction
Chapitre premier – Préalable épistémologique à l’étude psychopathologique du bébé
Chapitre II – Les compétences du bébé
Chapitre III – Les compétences des parents
Chapitre IV – L’étude des interactions
Chapitre V – La classification et les outils d’évaluation
Chapitre VI – Les entités psychopathologiques du bébé
Chapitre VII – Les approches thérapeutiques
Conclusion
Annexe 1 – Intersubjectivité et subjectivation
Annexe 2 – À propos de la théorie de l’attachement
Bibliographie
Autour de l'auteur
Luis Alvarez est ancien chef de clinique du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Necker-Enfants malades et pédopsychiatre au pôle de santé de la mère et de l’enfant de l’hôpital américain de Paris. Il est aussi cofondateur de la clinique périnatale de Paris.
Pédopsychiatre-psychanalyste, Bernard Golse est ancien chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Necker-Enfants malades et professeur émérite de l’enfant et de l’adolescent de l’université Paris-Descartes (Paris-V). Il est également président de l’Association européenne de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent (AEPEA).
